Stage : Matinées Yoga
concept & démarche pratique
Le concept de ces stages:
En référence aux 3 Sutras suivants de Patanjali :
II.46 "sthira sukham âsanam"
"la posture doit être à la fois stable et aisée"
II.47 "prayatna śaithilya anantasamāpattibhyām"
"par le juste effort et le relâchement, la posture mène à la méditation sur l'immuable"
II.48 "tato dvandvānabhighātaḥ"
"ainsi, les sensations adverses cessent de nous tourmenter"
nous nous consacrons à la recherche progressive, à la fois:
- de la sensation d'équilibre dans le corps physique
- de l'état d'équilibre mental & du silence intérieur,
- de l'entrée dans la dimension sacrée du Yoga: l'état de paix, d'ouverture et de joie profonde de "l'être" dans la posture et finalement
notre espace de " l'infini en nous".
Selon Bernard Bouanchaud, qui a dédié sa vie au Yoga depuis 1966 :
(II,46) L’effort juste vers la détente demande une pratique (régulière) avec adaptation à ses possibilités et à sa propre progression, afin de réduire les efforts ou tensions accumulées dans le corps pour enfin être totalement détendu, libre dans l’action.
(II,47) S'’ensuit ainsi une transformation mentale vers la rencontre de l’infini en soi dans l’harmonie.
C’est dans cette dimension plus subtile / spirituelle, (que le plan physique et psychique)
que, selon la philosophie indienne la posture devient « prière », un état où l’esprit devient immuable et tourné vers l’intérieur et en contemplation de « l’infinitude » de l’être.
Dans ce contexte l’infini se manifeste quan le souffle /énergie vitale qui nous habite et nous anime & la conscience contemple le corps animé du souffle vital. Il s'agit donc de tendre l’oreille pour être à l’écoute de son souffle et de sa conscience dans la posture.
(II,48) Nous vivons dans un univers en perpétuel mouvement où nous sommes amené à subir des contraintes, appelées paires d’opposés telles que: succès & échec, excès & manque, amour & haine, naissance & mort etc.
Ces couples de contraintes inévitables peuvent entrainer des tensions et conflits et le tiraillement entre ces polarités peut causer de la souffrance.
En entraînant notre mental à devenir moins perméable à ces influx extérieurs, il devient de plus en plus silencieux jusqu’à atteindre un état où toute perturbation mentale s’éteint.
En conséquent la vie en soi devient plus paisible, moins chargée de souffrance. Nos réactions deviennent plus appropriées et nous serons à même d’éviter ce qui peut l’être et de mieux appréhender l’inévitable.
En conclusion: si nous considérons le bien-fondé décrit par ces 3 aphorismes, en englobant les dimensions physiques et subtiles dans notre pratique posturale régulière, l’effet de nos efforts nous mène à une attitude plus posée et nos réponses à la vie seront plus justes et en adéquation à ce qui se présente à nous.
Yoga-Sutra de Patanjali. Miroir de soi. / Bernard Bouanchaud
Ma démarche pratique, selon sujets
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